
Communiqué de presse
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À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, Polynésie la 1ère propose une programmation spéciale le dimanche 8 juin, pour rendre hommage à la mer, source de vie, de culture et d’avenir pour notre fenua.
Instaurée lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992 et reconnue officiellement par l’ONU en 2008, la Journée mondiale de l’océan vise à rappeler le rôle essentiel de l’océan dans l’équilibre planétaire : il produit plus de 50 % de l’oxygène que nous respirons, régule le climat mondial et abrite une biodiversité inestimable. Mais il est aujourd’hui fragilisé par les effets conjugués du changement climatique, de la pollution plastique, de l’acidification des eaux et de la surpêche.
En Polynésie française, ce constat prend une résonance particulière. Avec une zone économique exclusive de près de 5 millions de km² — l'une des plus vastes au monde — et des récifs coralliens s’étendant sur plus de 15 000 km², l’océan est le socle de notre sécurité alimentaire, de notre économie, de notre identité et de nos traditions. Pourtant, les études menées dans le Pacifique montrent que nos lagons, nos coraux et nos îles basses sont en première ligne face à la montée des eaux et à l’érosion de la biodiversité.
À travers la diffusion de documentaires sur la thématique, Polynésie la 1ère invite le public à (re)découvrir la richesse et la fragilité de nos océans, et à prendre conscience des enjeux liés à leur préservation.
09.45 • Thalassa, aventures extrêmes "Il était une fois l'Alaska"
Diego Buñuel se rend en Alaska, le plus grand des Etats américains pour assister à la migration des saumons sauvages, un évènement naturel exceptionnel. Chaque été, près de deux cents millions de saumons arrivent de l'océan Pacifique pour retrouver les rivières d'Alaska où ils sont nés et où ils se reproduisent. Ils font le bonheur des grizzlis qui, grâce à ce festin annuel, stockent suffisamment de graisse pour affronter l'hiver. Ce phénomène attire aussi des milliers de pêcheurs de toute l'Amérique qui rêvent de faire fortune en quelques semaines. Cette ruée vers le saumon, encadrée par des quotas stricts, rappelle celle de l'or qui attire encore de jeunes américains en quête de pépites miraculeuses et d'aventures.
10.40 • Bleu océan le doc - le retour des pirogues à voiles
Teiva VERONIQUE et son équipe d'amoureux de la mer ont eu un projet un peu fou, monter une école de voile traditionnelle et construire leur propre pirogues. Au travers de ce documentaire, nous les suivrons lors de la fabrication d'une de leurs pirogues puis nous irons apprendre à naviguer avec les éléments comme le faisaient les anciens, pour enfin partir à la conquête de Huahine l'authentique, guidé par les étoiles et le vent
11.08 • Va'a, l'océan est en nous
Le Va’a représente énormément pour les polynésiens, plus qu’un sport c’est une pratique culturel qui rassemble la diaspora des peuples polynésiens.
Pour les membres de l'équipe junior de Wallis et Futuna, que nous suivrons dans ce doc, la haute mer est un saut dans l’inconnu, un passage vers l’âge adulte, un rite initiatique comme au temps des Aitos, les guerriers du Pacifique. Un défi sportif les attend et une belle opportunité de rencontrer leurs frères polynésiens.
11.55 • Mer de corail, trésors et convoitise - toujours plus de découvertes scientifiques
Le parc naturel de la mer de Corail accueille de très nombreuses recherches scientifiques, qu’elles soient locales, nationales et internationales. Ce doc propose de découvrir les travaux réalisés sur les courants de marée interne qui façonnent notre climat, de mieux appréhender l’impact des canicules marines sur les récifs coralliens et enfin, de comprendre les enjeux de conservation autour des animaux migrateurs du parc.
12.25 • Bleu Océan le doc - bénitier en Polynésie, vers une gestion durable
On peut l'admirer dans les aquariums du monde entier. Tridacna maxima est l'espèce de bénitier dominante en Polynésie française. Très recherchée par les aquariophiles, les couleurs flashy et uniques de son manteau déterminent sa valeur à l'étranger, une valeur qui peut atteindre des sommets ! Si on consomme localement la chair de bénitier, crue ou cuite, en matière de commerce international, ces espèces sont protégées par la Convention de Washington. Le droit d'exporter pour l'aquariophilie est conditionné à la mise en place de mesures de protection des stocks naturels. En 2001, la Polynésie française met en place, par l'intermédiaire du service de la Pêche, un programme de gestion, d'exploitation et de repeuplement de bénitiers dans les lagons polynésiens.
16.30 • au delà des récifs coraliens, la vie
Moorea est aussi considérée comme « l'île aux chercheurs », une identité qu'atteste la présence sur l'île de deux stations de recherche internationales importantes dans la baie de Cook, la station Richard B. Gump, station de terrain de l'université de Californie (Berkeley) et, dans la baie d'Opunohu, le CRIOBE (Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l'Environnement), 2 établissement qui, rattaché à la très réputée École Pratique des Hautes Études (EPHE), est l’un des plus éminents laboratoires français pour l’étude des écosystèmes coralliens : depuis 2010, sous la direction de Serge Planes, le CRIOBE pilote en effet le « Laboratoire d’Excellence CORAIL » (LABEX) qui rassemble 9 institutions et 4 universités des Outre-mer. Serge Planes reçoit aujourd'hui un visiteur particulier. Un homme qu'il a rencontré quelques mois plus tôt en Guyane, où il était allé participer à une étude d'impact des forages pétroliers sur l'environnement, et avec qui il a sympathisé. Un homme engagé, depuis près de vingt ans, dans la défense de l'environnement. Un homme qui a mis sa notoriété au service de cette cause. Cet homme, c'est Lambert Wilson. Lambert ne vient pas faire un séjour de vacances, mais pour voir de ses yeux cette Polynésie dont Serge lui a parlé et pour rencontrer ce peuple polynésien